Développer la mobilité douce : un enjeu du XXIème siècle

Communiqué de presse du 6 octobre 2016

 

Un tronçon de piste cyclable a été supprimée rue Lethuillier-Pinel et remplacée par des places de stationnement gratuites. L’association Sabine dénonce à juste titre le symbole passéiste fort que cela représente.

 

Une décision à l’encontre des enjeux de mobilité et d’aménagements urbains du  XXième siècle

En effet, cette décision que notre groupe n’a pas approuvée, semble aller à l’encontre des objectifs annoncés par la Métropole avec le projet « cœur de Métropole ». Avec la venue de la sociologue Sonia Lavadinho, la Métropole a affiché une volonté de réduire la place de la voiture en ville et de développer les infrastructures de mobilité douce, même si la suppression du terminus de la T1 au CHU nous démontre que les lobbyings de la voiture restent encore forts.

Pourtant, alors que Rouen connaît fréquemment des pics de pollution et que l’Organisation Mondiale de la Santé alerte de nouveau sur les impacts néfastes de celle-ci pour les populations[1], la Ville a également reculé devant la pression automobile en supprimant un tronçon de piste cyclable rue Lethuillier-Pinel.

 

Un problème de méthodologie

Cette décision a été prise sans qu’elle soit traitée par la commission transport de la Ville. Pourtant cette commission, pilotée par Céline Millet adjointe à la mobilité durable et Jean-Michel Bérégovoy adjoint à la démocratie participative, est l’un des outils de la démocratie participative de la Ville. Son objectif est de réunir les conseillers de quartier et les forces vives – dont les associations – afin de coélaborer avec les élus, les citoyens et les services communaux et métropolitains, les différentes politiques et projets liés à la mobilité douce. C’est dans cette commission que doivent être débattues et validées notamment les évolutions de l’offre d’infrastructures cyclables. Nous avons décidé que cette commission se réunirait plus fréquemment (toutes les 6 à 8 semaines) afin d’améliorer la réactivité et de permettre une évolution sensible et concertée des politiques publiques.

 

Développer la mobilité douce

Nous regrettons d’autant plus cette suppression de pistes cyclables que nous avons obtenu de la Métropole un budget de 600.000€ / an pour les aménagements cyclables, alors que le budget était initialement prévu à 120.000€ / an.

Par ailleurs, nous avons déjà développé 45km de pistes cyclables, 19km de voies piétonnes et 3,6km de zones de rencontre et continuons à défendre leur développement.

Le développement du vélo en ville est un réel enjeu pour les déplacements en cœur de centre-ville car il répond aux besoins de déplacement sur de courtes et moyennes distances, essentiellement en centre-ville.

Et c’est bien là l’enjeu pour notre Agglomération.

Le Plan de Déplacement Urbain de la CREA nous apprenait que 73% des déplacements sur notre territoire font moins de 6km, dont 60% en voiture !

[1] http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2016/air-pollution-estimates/fr/

 

mobilitedoucerouen

Vous pourriez aussi aimer...

%d blogueurs aiment cette page :