La Gazette des Bonnes Nouvelles #1

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source : https://gratiferiajura.wordpress.com/

En matière de climat, les accords politiques, si tant est qu’ils soient contraignants, sont bien sûr fondamentaux pour faire évoluer les comportements à l’échelle des Etats et des entreprises. Mais au-delà des actions politiques, ce sont les engagements et initiatives citoyennes qui sont le véritable socle d’une transition sociétale aujourd’hui plus que jamais nécessaire, si l’on veut protéger notre planète et le vivant. Car la transition, c’est dans chaque instant de nos quotidiens, chaque habitude de vie qu’elle doit se mettre en marche, doucement, durablement. Cette idée est au cœur de nombreux mouvements depuis plusieurs années, comme les Colibris ou Alternatiba, collectif grâce auquel le Village Mondial des Alternatives se tiendra à Montreuil, les 5 et 6 décembre.
Pendant la COP21, le groupe Décidons Rouen vous propose de vous faire (re)découvrir des projets qui voient le monde différemment. Qui, chacun à sa manière, font avancer les choses, et œuvrent pour une société plus juste, pour la résilience, pour le bien vivre ensemble.

 

Aujourd’hui, dans la gazette des bonnes nouvelles, on parle de décroissance, et d’anti-obsolescence ! Connaissez-vous les Gratiférias ?  Le concept, importé d’Argentine où un certain Ariel Bosio l’avait lancé, est très simple : une foire à tout dans laquelle rien ne se monnaye ! On apporte des objets dont on ne se sert plus mais qui sont encore en état d’usage, on les dépose, et on espère que quelqu’un y trouvera son bonheur. Chacun est libre d’y venir ou d’en repartir les mains vides, ou pleines. On peut aussi proposer des services, de la réparation, des massages, une buvette, le tout au prix d’un sourire. Depuis 2010, les Gratiférias sont fréquentes à Buenos Aires, et se tiennent de temps à autre ailleurs dans le monde. En 2013, la Ferme des Bouillons en avait organisée une, pour fêter la première année d’occupation du terrain de la ferme !

Ces événements sont l’occasion d’échanger entre citoyen(ne)s, habitant(e)s d’une ville, d’un quartier ou de n’importe quel espace partagé. Ils sont aussi une forme de résistance contre une société de surconsommation dans laquelle tout se jette, tout se créé, rien ne se transforme !

On remarquera que la notion de « foire », d’un moment joyeux partagé ensemble est au cœur du concept de la Gratiféria autant que la gratuité. En effet, l’idée d’échanges non-marchands n’est pas une chose aisée à comprendre ou à assimiler pour nombre des citoyens de ce monde. Et pourtant, la redistribution des biens et des richesses, la solidarité, la décroissance, sont bien des clés de la transition écologique pour une société plus saine. Alors oui, rassemblons-nous, dansons, grati-festoyons pour faire passer le message et toucher les consciences !

 

Plus d’infos (et des astuces pour vous lancer dans l’organisation)

ici !

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