Article de Paris-Normandie du 13 mai 2015
Politique. Fleurissons Rouen est mort, vive les fleurs. Le concours s’arrête mais la Ville assure que ce n’est pas pour des raisons budgétaires. Elle veut promouvoir une nouvelle démarche « plus participative ».
C’est devenu un réflexe, à chaque nouvelle fermeture de lieu, suppression de festival, disparition d’association… L’argument de la raréfaction de l’argent public vient spontanément en tête. Cette fois, la mairie le promet, la fin du concours Fleurissons Rouen n’a rien à voir avec des problèmes budgétaires. Et cette fois c’est pour de vrai, pas comme en 2002 et 2010 où le concours de jardins et balcons fleuris avait connu deux pauses. Au passage, cela avait été un des éléments qui avait coûté son fauteuil d’adjoint à Guillaume Grima…
COÛT POUR LA VILLE : 112 € PAR INSCRIT
« On s’aperçoit qu’il y a de moins en moins de monde qui participe, explique Françoise Lesconnec, adjointe au maire chargée de la santé et de l’environnement. L’an passé, il n’y avait eu que vingt-six inscrits. Ce sont des gens extrêmement passionnés mais la démarche est individuelle. Nous pensons qu’il est plus cohérent d’évoluer vers un dispositif plus participatif. » Et pourquoi l’un devrait être exclusif de l’autre, ce n’est pas ce que ça devait coûter à la Ville… ? « 112 € par inscrit en 2013, mais encore une fois ce n’est pas ce qui motive le choix. L’idée est d’inscrire le fleurissement de la ville dans une démarche de démocratie participative. »
Concrètement, cela pourrait prendre la forme de « jardinières dans les rues, de plantations de bandes végétales en pied de façades en décaissant les trottoirs, de cultures de parcelles potagères dans les squares ou de micro-parcelles en bord de voiries ». Déjà en cours de réalisation : un projet de fil vert dans le quartier de la Croix-de-Pierre avec l’association du même nom, un verger participatif au sein du quartier Grieu, ou encore un partenariat avec le bailleur Rouen Habitat.
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