24h Motonautiques de Rouen : « une image du passé » pour les Verts

Article de 76 actu du 30 avril 2014

À l’approche des 24 heures motonautiques de Rouen, Europe Ecologie Les Verts nous apporte son point de vue sur cette manifestation, présente à Rouen depuis plus de 50 ans.

En 2014, les 24 heures motonautiques de Rouen renouent avec une tradition, qui a forgé leur succès. En effet, l’événement annuel, qui a fêté sa 50édition en 2013, a inclus des passages de nuit dans la première session de course, qui se déroulera le jeudi 1er mai 2014, de 10h à 23h. Le retour en force de cette manifestation malmenée l’an dernier en raison de la démission de son président, ne va pas dans la direction espérée par Europe Écologie Les Verts (EELV), qui espère voit cette épreuve « aller vers l’avant ».

 

Des efforts insuffisants

Si le parti écologiste reconnaît que l’organisation des 24 heures motonautiques consent des efforts en ce qui concerne la pollution sonore et environnementale, il estime que cette lutte est mal engagée tant que des mesures de grande envergure ne seront pas prises :

Nous savons qu’ils tentent de faire des efforts en essayant de réduire le nombre de décibels et de récupérer les huiles des carburants. Mais ces bateaux resteront très bruyants tant qu’ils fonctionneront à l’essence. Il faut que l’organisation change de millénaire et décide d’équiper les bateaux de moteurs électriques qui seraient moins bruyants et plus respectueux de l’environnement. Les discours montrent une ouverture de la part de l’organisation, mais ce n’est pas suffisant.

 

Pas de risque zéro

À propos de la sécurité, EELV a appris que les péniches étaient interdites de circulation pendant la durée de l’événement et note des progrès

À partir du moment où les péniches n’auront pas le droit de circuler, les risques de collision seront réduits et il n’y aura plus besoin de mettre des gendarmes en danger (NDLR : Une collision entre un bateau de la course et un bateau de la gendarmerie lors de l’édition 2010 avait fait un mort et un blessé). Mais le risque zéro n’existe pas dans une course où des bateaux évoluent à une vitesse assez élevée.

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