Jean-Michel Bérégovoy joue la différence en meeting

Article du Paris-Normandie du 13 mars 2014

 

ROUEN (Seine-Maritime). Pour leur meeting de fin de campagne, les candidats de la liste citoyenne et écolo « Décidons Rouen » avaient laissé leur cravate au vestiaire… Ou plutôt sur « un arbre à cravate ». « En politique, ce n’est pas parce que la personne qui vous parle a une cravate que ce qu’elle vous dit a du sens », lance Stéphane Martot, secrétaire de la section EELV de Rouen et n°9 sur la liste.

La décrocher, la desserrer, la délaisser, c’est donc afficher un style différent. Plus décontracté, plus proche des gens, loin de l’image du politicien inaccessible pétri de promesses qu’il ne tiendra pas. Cette différence, Jean-Michel Bérégovoy l’a cultivée pendant ses six années d’élu municipal, et en a fait son principal argument de campagne. Cette différence, elle s’est sentie durant les 1 h 30 de meeting.

« Erreur du débutant »

Dans le ton surtout. À l’opposé des professionnels de la com’ rompus à l’exercice, ce sont les « citoyens ordinaires » – ils forment la moitié de la liste Décidons Rouen – qui ont chauffé la salle. « Je me sens un peu comme Jacques Martin », annonce Frédéric Marchand, le n°3 de la liste, en prenant le micro. L’éducateur spécialisé, non encarté, lit son texte d’un peu trop près et bute sur des mots – « c’est l’erreur du débutant » – provoquant aussitôt un élan de sympathie et d’applaudissements. Car oui, ça rassure de voir sur scène un Monsieur-tout-le-monde, qui n’a pas l’habitude de parler en public.

 

LIRE LA SUITE SUR PARIS-NORMANDIE

Vous pourriez aussi aimer...

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :