Jean-Michel Bérégovoy, militant toujours en campagne

Article de Grand-Rouen le 24 juin 2013

 

Militant du premier jour, politique toujours en campagne, enseignant passionné, Jean-Michel Bérégovoy est un fan de rock, d’indiens et de Jean Jaurès. Il est aussi la tête de liste Europe-Ecologie-les-Verts (EELV) pour les prochaines municipales à Rouen. Portrait.

 

 

Il arrive à notre rendez-vous avec sur le nez les lunettes de Tony Montana dans Scarface, une veste noire, ses cheveux clairsemés tirés en arrière. Dans la poche de sa veste, il a des places pour Iron Maiden qu’il ira voir à Paris quelques jours plus tard. Il aime le rock, est passionné d’histoire, cite Jean Jaurès à tout va. Il a le débit plus que rapide et la digression facile.

 

A 47 ans, Jean-Michel Bérégovoy est instituteur depuis 17 ans. Cette année, il est en CE2. Il officie sur les Hauts-de-Rouen, un quartier qui ne le change pas de celui où il a grandi. Né d’un « vieux socialiste, dans la ligne droite du socialisme productiviste » et d’une mère qu’il admire particulièrement, Jean-Michel Bérégovoy est a grandi à Grammont et y a fait ses « dix-sept premières années dans un HLM ». Là, il voit sa mère, qu’il décrit comme « une femme incroyable, femme de député, belle-sœur de ministre, qui a toujours su rester discrète », aller amener de la nourriture et de l’eau aux gitans qui s’installaient en face de leur immeuble. « J’ai appris la guitare auprès d’eux », assure le prétendant à la mairie de Rouen en 2014.

 

A Grammont, il ira au collège Balzac. « J’y ai usé le fond de mon pantalon. Là-bas, on jouait au foot dans un lieu qui s’appelait La Cuvette. Les buts, c’étaient des arbres découpés. C’était improbable, mais c’était bien, c’était comme ça », se rappelle-t-il. Une jeunesse dans les quartiers qui ne l’a pas laissé indemne et qui forme l’un des politiques les plus présents sur le terrain rouennais. Il revendique même d’aller « jusqu’au bout des repas des anciens » auxquels il est invité : « Les personnes âgées ont vu mai 68, la société évoluer. Il y a vingt ou trente, c’était un honneur de rencontrer le monsieur le maire. On ne peut plus se moquer d’eux. Je les écoute mais sans jamais faire de promesses ».

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Une réponse

  1. ymage134 dit :

    Je connais bien Jean-Michel et sa famille, je fus un compagnon politique de son père. J’apprécie beaucoup la faconde, la générosité et surtout la droiture de celui qui fut l’instit de mon petit-fils. Il sait qu’il peut compter sur mon soutien indéfectible.

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