Stop aux fermetures de classes et réformes sans financements !

Communiqué de presse du 2 juillet 2019

 

A Rouen, nous mettons tout en place pour que la rentrée se passe dans de bonnes conditions. Pourtant le Gouvernement et la majorité présidentielle semblent tout faire pour désorganiser les services et rendre la vie impossible aux enfants, enseignants et aussi aux familles.

Déjà l’année passée en continuant à dédoubler les classes en zones prioritaires, l’exercice a été poussé à son extrême grâce à des trésors d’ingéniosité et une détermination sans faille des élus et des agents de la ville, en partenariat avec les agents de l’éducation nationale sur le terrain.

La rentrée prochaine s’annonce cependant extrêmement difficile pour tous, et le Gouvernement au-delà de l’effet d’annonce de ses réformes, ne fait rien pour que celles-ci soient misent en place dans de bonnes conditions par les collectivités qui sont dans l’obligation de les mettre en œuvre. Nous avons donc des dédoublements qui se feront sans avoir les moyens humains ou bâtiments pour. L’Etat met au pied du mur sans concertation les collectivités qui sont obligées de financer ses réformes, tout en voyant leurs moyens diminuer. L’Etat doit faire confiance aux collectivités qui mettent en œuvre en donnant les moyens nécessaires à toutes les écoles nécessitant une ouverture.

En conséquence, nous soutenons les demandes d’ouvertures partout où elles sont nécessaires, c’est à dire là où les moyennes d’élèves par classe sont strictement inacceptables.

La volonté a été annoncée de passer des classes en REP à 24 enfants maximum, et dans le même temps, à Rouen, les services de l’Etat annoncent fermer des classes de maternelles dans un quartier prioritaire notamment dans une école avec déjà 23,8 élèves de moyenne par classe. Localement, la pression est beaucoup trop importante avec des classes à plus de 31 élèves et les seules réponses apportées sont des fermetures de classes.

Nous devons tous apporter notre soutien aux agents du service public de l’Education Nationale : des classes à plus de 30 élèves, y compris dans des zones prioritaires, ne sont pas des conditions de travail acceptables.

Ajoutons que ce soutien ne doit pas se limiter aux agents de l’éducation nationale car l’ensemble des corps sont touchés par cette politique: professeurs, pompiers, personnels hospitalier et de santé, policiers…

Demander plus avec moins, voilà le leitmotiv des élus de la République en Marche : un exercice qui a aujourd’hui plus qu’atteint ses limites et dégrade les services publics.

 

                     Pour le groupe de la Ville de Rouen,                                                                  L’adjoint aux écoles,

                                    Les co-présidents,

Françoise LESCONNEC           Jean-Michel BEREGOVOY  Frédéric MARCHAND

 

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