Questions autour des antennes relais

Grand Rouen

le 17 septembre 2013

 

Les citoyens rouennais sont venus nombreux à une réunion publique pour aborder le sujet des antennes-relais ce 17 septembre au soir. Des experts ont tenté de répondre à leur questions et à leurs inquiétudes

Il y en aurait plus de 100 implantées à Rouen. Les antennes relais commencent à inquiéter leurs riverains. Et « particulièrement ceux de la rive gauche », entendait-on mardi 17 septembre 2013 au soir, lors d’une réunion publique organisée par la mairie de Rouen.

Plus d’une quarantaine de personnes est venue composer l’assistance de cette réunion publique. Quelques-uns avec leurs dossiers, fruits de leur propre enquête sur le sujet, des carnets de notes, des crayons, mais surtout beaucoup de questions. Face à eux, une tablée d’experts autour deFlorence Hérouin-Léautey, conseillère municipale déléguée à l’environnement : un représentant de l’Agence nationale des fréquences (ANFR), qui délivre les autorisations d’implantation d’antennes, un professeur au CHU de Rouen et un représentant de l’Agence régionale de santé (ARS).

C’est le représentant de l’ANFR qui a ouvert les hostilités, présentant son travail, rappelant que sa structure contrôle les antennes  et fait respecter les les valeurs limites d’exposition des rayonnements au public. Elles ont été définies dans un décret de mai 2002 se basant sur une recommandation européenne et un rapport d’une structure dépendant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces valeurs limites vont de 31 V/m pour les antennes de télévision à 61 V/m pour les antennes-relais 3G.

Les premières questions fusent dans la salle, à peine le sujet des valeurs-limites abordées et le débat s’échauffe : « Donc à trois heures du matin, quand personne ne téléphone, c’est normal que l’antenne émette à fond » ou « C’est normal si j’ai telle exposition dans ma chambre ? ». Et pourquoi on ne limiterait-on pas le débit de ces antennes ? Oui ! Mais la qualité du réseau téléphonique y perdrait. En abaissant cette exposition et pour garder une couverture réseau correct, il faudrait multiplier par trois le nombre d’antennes-relais en France.

Beaucoup étaient venus avec des questions spécifiques à leurs situations personnelles : « Je vis à un mètre d’une antenne installée sur mon immeuble,comment se fait-il que personne ne soit venu vérifier mon exposition? » et « J’habite en face du Théâtre des Arts, j’ai souvent des maux de tête » ou encore « Quels sont les risques pour les femmes enceintes ».

Question santé, le représentant de l »ANFR est bien démuni. Son agence n’a « aucune compétence sanitaire », aura souligné Jean-Michel Bérégovoy, candidat EELV à la mairie de Rouen. Le candidat aura aussi invectivé : « Pouvez-vous engager ici sur le fait que nous n’aurons pas de cancers dans cinq, sept ou dix ans ? ». Et de proposer des concertations citoyennes pour le passage des antennes déjà existantes à la 4G.

 

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